vendredi 30 novembre 2018

Appel à souscription pour le livre "Sphères, à propos d'une œuvre de Sylvain Ristori"

Le livre "Sphères, à propos d'une œuvre de Sylvain Ristori"  paraîtra en décembre 2018. Les 50 premiers exemplaires commandés seront dédicacés par l'artiste.

https://www.mercurart.com/fr/boutique/produits/spheres-a-propos-dune-oeuvre-de-sylvain-ristori_526/

Dans ce livre, en 52 pages, au format 210 par 210, l’œuvre de Sylvain Ristori est racontée, de sa genèse à son installation début 2018, dans le jardin de la galerie Mercurart à Mercuer, un petit village proche des villes d’Aubenas et Vals-les-bains en Ardèche.
Les textes, de Jean-Claude Millet, permettent à la fois de découvrir l’artiste et le lieu au cœur duquel la sphère en châtaignier de 5 mètres de diamètre est installée sur une de ces faysses autrefois construites pour les cultures vivrières, hier colonisées par les pins et aujourd’hui dédiées à la Culture.
La découverte se fait par un cheminement qui passe notamment du Hé d’Abraham aux significations symboliques de la sphère selon Simondon.
Une trentaine de photographies sont à la fois narratives et porteuses d’une esthétique qui restitue bien le réel, dans sa diversité de points de vue et de saisons.
Les œuvres de Séverin Millet et Jacques Cadet également présentées dans cet ouvrage témoignent de l’existence dans le projet de Mercurart d’une dynamique et par la force de leur cohabitation d’une cohérence.
Les poèmes et les titres sont à l’unisson, en s’inculturant dans notre temps par l’usage des mots-dièse.

Comment souscrire ?
Cliquez sur l'image ou rendez-vous sur le site www.mercurart.com
Tarif : 10 € + frais de port
On peut aussi se procurer l’ouvrage à la galerie Mercurart, 128 route du Ranchet, quartier le Puy, 07200 Mercuer chaque jour ouvrable de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures.


jeudi 27 septembre 2018

Du 2 au 6 octobre : Exposition "Le Livre de Jonas" de Jacques Cadet, à la salle de La Tribune à Ailhon

Article paru dans le Dauphiné Libéré. 24/09/2018


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Passionné de peinture depuis l’adolescence, Jacques Cadet exposera du 2 au 6 octobre prochain dans la salle de la Tribune, à Ailhon. L’artiste s’est formé dans les académies prestigieuses Julian et André Lhote, auprès d’artistes renommés comme Henri Goetz. Pendant les années 80, son travail est non figuratif, décrivant « son paysage intérieur » dans un style personnel qui rappelle parfois un des maîtres qu’il admire, Nicolas de Staël.

Le travail de l’artiste marqué par la mort de son père

 

Après le décès de son père des suites d’un cancer qui lui rongea la face, le début des années 90 marque une profonde rupture vers la figuration. Dans sa peinture, « il manquait le visage humain ». Par la couleur, la matière et les formes, il commence à s’intéresser à des sujets durs, « une grande violence, une plongée dans l’inconscient et le désespoir, qui débouche vers la lumière, la source de la vie ».
Des textes choisis dans la littérature, les écrits de la Bible et l’actualité lui fournissent les sujets de ses puissantes séries. Qu’il s’agisse de portraits, d’œuvres inspirées par Artaud, Lautréamont, par la Shoah, la Palestine ou la Bosnie, les visages sont omniprésents, auxquels se mêlent d’autres éléments pour constituer une narration pour « aller vers l’autre ». Le style et l’univers particuliers de Jacques Cadet peuvent faire penser aux figures tortueuses et torturées d’un Picasso, autre artiste dont il est « fan depuis l’âge de quinze ans ».
“Le Livre de Jonas” est le titre de l’exposition que Jacques Cadet présentera à Ailhon. Ce personnage emblématique de la Bible est le seul que cite le Christ aux scribes qui l’interrogent : « Il ne vous sera donné d’autre signe que celui de Jonas ». Révolté contre la voix intérieure qui lui commande de sauver les habitants de Ninive de la colère divine, il passa trois jours dans le ventre d’une baleine où il eut le temps de méditer avant de sortir, de ressusciter en quelque sorte lui aussi et de sauver ces âmes perdues.

 

 Dix-huit peintures sur ce personnage emblématique de la Bible

 

La série de dix-huit peintures est ponctuée par le récit de l’histoire de Jonas, racontée en cinq actes de façon théâtrale, enlevée et parfois même humoristique, par l’écrivain Corine Robet*, qui s’est elle-même enfermée trois jours dans l’atelier du peintre, dans le ventre de la création. Ces cinq actes marquent l’itinéraire personnel de Jonas, tout comme les variations de traitement des peintures, qui passent au début de couleurs sombres, verdâtres et bleutées pour les moments de questionnement et de souffrance à des atmosphères plus chaudes et orangées quand Jonas accomplit sa mission. Puis à nouveau revient la noirceur du doute avant une fin lumineuse où « Jonas est unifié » après avoir compris la leçon d’indulgence divine.

* Le travail commun de Corine Robet et de l’artiste Jacques Cadet a fait l’objet d’un livre publié par Mercur@rt, qui sera également présenté lors de cette exposition organisée par Foi et culture dans le cadre du festival autour du thème “Visages, reflet de l’homme, reflet de Dieu” et se déroulant en Ardèche du 5 au 7 octobre 2018. "


Info en +
L’exposition de Jacques Cadet est à découvrir du 2 au 6 octobre, de 14 à 18 heures à la salle de la Tribune à Ailhon (près de l’église). Le vernissage en présence de l’artiste se fera le 2 octobre à 17h30.

vendredi 21 septembre 2018

Zigène et valériane @Mercurart


Zigène en couple ?
 sur la valériane blanche en floraison d’automne...

lundi 17 septembre 2018

Mégachilidae @Mercurart


Cette guêpe, mégachilidae, creuse un trou vertical dans la terre ou le sable correspondant à sa taille.
Elle chasse ensuite des chenilles sans poils qu’elles anesthésient avec leur venin.
Elle transporte la chenille sur plusieurs mètres en la plaçant sous son corps.
Ses longues pattes lui permettent de se déplacer au sol, mais elle n’hésite pas à s’envoler avec sa proie bien plus lourde et volumineuse qu’elle pour descendre d’un mur.
La chenille est descendue dans le terrier et recouverte d’un bouchon fait de petites pierres qu’elle déplace avec ses pattes.
Elle déplace aussi le feuilles sèches et fait place nette autour du trou dont elle est ensuite la seule à savoir reconnaître la place.
C’est en tous les cas ce que nous avons observé.
Nous n’avons pas compris, ce que faisaient des petites mouches qui semblaient agressives avec la guêpe et semblaient lorgner vers sa prise.


Video @Mercurart


jeudi 13 septembre 2018

Lézard vert @Mercurart


Jules est capable de ramener au bureau toutes sortes de prises venant du jardin dans lequel il travaille tous les jours : scorpions, couleuvres et aujourd’hui lézard vert ; un des beaux spécimens que nous croisons habituellement à quelques mètres.

L’individu se rebelle, mais rassurez-vous, il retrouvera son territoire juste après le cliché.

mercredi 29 août 2018

" Les Témoins " de Séverin Millet dans le jardin @Mercurart


Les sculptures de Séverin MILLET réalisées pour la Fondation de la Fubon Bank à Taipei feront parties de la production plastique française à l’occasion de « Nuit Blanche 2018 » dans la capitale de Taïwan.

Une occasion de revenir sur ses « témoins » que nous avons installé au jardin l’an dernier. Leur environnement a bien changé du fait de nombreux aménagements.

Profitez !

On voit en haut à droite le pacanier et débordant un peu sur la sculpture rouge le poivrier du sitchuan. À l’avant une bruyère et en travers lavandes et cistes. 



lundi 11 juin 2018

Bouquet parfait @Mercurart


Il n’est pas le rosier le plus précoce, mais il est celui qui mérite le plus son nom.
D’ailleurs il est le seul à porter ce nom : « bouquet parfait »
En ce début de mois de Juin très pluvieux, il nous enchante sur les pentes du jardin.



lundi 30 avril 2018

Guêpe parasite @Mercurart


J’ai trouvé le 27 avril 2018 cette chenille qui semblait couver des œufs.
Il s’agissait en réalité de cocons.
Une recherche bibliographique fait penser que cette chenille a été infectée par un petit Hyménoptère dont les larves se sont développées dans le corps y puisant leurs ressources énergétiques sans nuire aux organes vitaux.
Les larves en fin de cycle ont des dents qui leur permettent de sortir, elles tissent alors un cocon. La chenille influencée par une injection adéquate de la petite guêpe (chimique ou virale) se met en symbiose avec l’espèce dont elle est devenue l’hôte contre son gré et tisse elle-même une couche supplémentaire autour des cocons.
On peut supposer que ce mécanisme donne sens à l’existence des guêpe parasitoïdes en contribuant à réguler la population de lépidoptères lesquelles les remercie de ce malthusianisme délégué en apportant sa contribution. 


Voir sur Youtube :

vendredi 27 avril 2018

Nid de merle @Mercurart


Un couple de merles a installé son nid sous nos fenêtres dans les débordements végétaux du rosier Albéric Barbier.
Nous pouvons d’ores et déjà faire le pari qu’il y aura concomitance entre la naissance des 4 petits et l’explosion de fleurs blanches du rosier grimpant.
Nous pouvons féliciter le volatile car :
·      Ses petits vont naitre au milieu des fleurs
·      Les chats n’ont aucune chance de se hisser jusqu’au nid
Et vous avez vu la perfection de la réalisation du nid !



Concert @Mercurart


Un concert dans l’une des gourgues des hautes faysses du jardin de Mercurart par les grenouilles rieuses le 22 avril à midi.


lundi 23 avril 2018

Les premières grosses chaleurs & les papillons @Mercurart


Avec les premières grosses chaleurs (30 °c) les papillons naissent à profusion.

Ci-dessous le machaon, ou grand porte-queue sur le choisya ou oranger du Mexique et zerinthia rumina ou Proserpine. J’ai vu également anthocharis cardamines ou l’Aurore, mais il a échappé à mon objectif.

La chenille de Proserpine se nourrit d’aristoloche, or nous n’avons identifié qu’une seule de ces plantes dans notre jardin !

jeudi 19 avril 2018

Petit Paon de nuit @Mercurart

Saturna pavonia, le petit paon de nuit a choisi l’entrée de la galerie pour procréer le 18 avril après midi.

On voit ici le mâle (petit) qui est à l’ouvrage, sur la femelle (nettement plus grosse). Il plonge ses pattes dans la toison de la femelle.
Un plaisir (des yeux !) … Pour ceux qui les regardent.

Vous remarquerez que l’aile de la femelle est déguisée en une tête d’animal pas rassurant et celle du mâle en tête de poisson à l’affut prête à gober tout insecte prédateur.


vendredi 13 avril 2018

La bruyère @Mercurart


La bruyère arborescente Erica arborea est en fleur.
C’est l’unique pied de notre jardin. Il s’est installé de lui-même dans un mur en pierres sèches.
Dite aussi bruyère blanche, en réalité, comme ici elle peut être légèrement rosée.
Chez nous, en Ardèche, La bruyère était utilisée comme support pour élever les « magnans » c’est à dire les vers à soie.
Les rhizomes étaient utilisés pour réaliser les fourneaux des pipes.
Encore quelque temps, et elle attirera les abeilles du secteur.

jeudi 5 avril 2018

La béalière @Mercurart


Bravo l’artiste (1).

L’artiste, c’est l’eau qui s’écoule sous la colline, rejoint un premier bassin et vient se déverser dans un second en passant dans une béalière.
La béalière est une pierre creusée pour canaliser l’eau dans le jardin en Ardèche. Ici la pierre fait plus d’un mètre de long et une partie est en porte à faux pour délivrer l’eau en avant du mur qui la supporte. 
Les conditions climatiques ont permis le développement de ces algues vertes joliment peignée dans le creux de la pierre.









Bravo l’artiste (2)

Ce qui se passe à l’extrémité de la pierre donne une impression de vide sidéral.

N’est-ce pas ?

mardi 3 avril 2018

Paon de jour @Mercurart


Il ne fait pas beau, la température est en dessous des normales saisonnières et pourtant une sortie dans le jardin nous a valu une belle surprise.
Un paon de jour butinait un de nos romarins rose parme.
Deux enchantements sur le même cliché !

vendredi 30 mars 2018

Les romarins @Mercurart


Au début du printemps les romarins « explosent » et nous ne sommes pas les seuls à être attirés par eux.
Les abeilles ne savent pas ce qu’elles perdent en sacrifiant au travail le bonheur de la contemplation.
Dans notre jardin, deux immigrés en Ardèche se côtoient pour notre plus grand bonheur.

Corsican blue au premier plan, au bleu le plus intense et Pointe du raz au second légèrement plus clair, comme s’ils gardaient en eux la trace d’un mimétisme avec leur environnement maritime.

mercredi 28 mars 2018

Saule et Bombyle @Mercurart


nature, jardin, ardeche, mercurart, visites guidées, cultureNous attachons de l’importance à la végétation indigène de notre jardin et pour la première fois cette année, nous avons été attiré par la belle floraison de ce saule marsault ou saule des chèvres (salix caprea) qui est venu s’installer par lui-même au pied d’un mur en pierres sur une faysses plantée d’oliviers.
Le sujet est nectarifère et c’est probablement à ses chatons dressés que le bombyle major rencontré sur place (un peu endormi) en voulait.



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mardi 6 mars 2018

Les bassins et gourgues du jardin @Mercurart


Après les chutes de neige importantes de début mars, le 5 mars, les eaux souterraines viennent remplir les bassins et gourgues du jardin de Mercurart. Au passage elles traversent des couches de marnes bleues auxquelles elles prélèvent des éléments colloïdaux qui restent en suspension et donnent cette couleur incomparable à l’eau.
Sous l’humidité prégnante, les pierres lavées prennent des couleurs que l’on ne leur connait pas en été lorsqu’elles sont inondées de soleil.
Voyez ces verts, ces gris bleu et bleu pâle, ces roses et ce violet pâle. Et les mousses qui rendent la pareille aux lichens qui veulent participer à la mise en beauté de sortie d’hiver. 




mardi 6 février 2018

La porte du hé @Mercurart


Nous avons réalisé deux photographies de nuit de l’œuvre installée dans le jardin de Mercurart à Mercuer dans l’Ardèche, en France.
Intitulée la porte du hé, elle est due pour la partie Métallique à Séverin Millet et pour la partie bois à Sylvain Ristori.


jeudi 1 février 2018

La sphère en bois de châtaignier dans le jardin @Mercurart


La sphère en bois de châtaignier commandée à Sylvain Ristori est en début de réalisation dans le haut de la pinède qui jouxte le jardin.
Avec ses 5 mètres de diamètre, elle s’ajoutera aux œuvres monumentales déjà installées.




lundi 15 janvier 2018

Première récolte d’une goyave @Mercurart


Première récolte d’une goyave le 11 janvier 2018 au jardin de Mercurart.
Le fruit est venu à maturité et était excellent.



jeudi 11 janvier 2018

Les abords d'une allée d'environ 70 m de long seront bientôt terminés @Mercurart



Les abords d’une allée d’environ 70 mètres de long seront bientôt terminés.

Les murs en acier patinés au centre datent de l’hiver 2016.

La partie au premier plan en forme de bute agrémentée, avant plantation, vient d’être faite en décembre.

Le mur de la partie la plus éloignée a été fait entre octobre et novembre et la composition en acier a été réalisée en décembre.
Dans l’espace montré par la flèche rouge, nous sommes en train de préparer l’installation d’un mur végétal de 3,5 mètres sur 1,3 mètre de haut.


Il sera composé de 5 espèces de Delosperma (les choix de couleur restent à confirmer),










de ficoïde à feuille en cœur 








et de vergerette