lundi 26 octobre 2015

Nouvelle exposition de Werner Reinisch

En cette année du jubilé, pour ses 85 ans, une exposition est consacrée à Werner Reinisch à la Münchner Künstlerhauss - la maison des artistes de Münich. Elle se déroulera du vernissage le 27 novembre à 18 heures, jusqu'au 16 décembre 2015.

L'évènement sera présidé par Maja Geassinger, Présidente de la maison des artistes, Reinhold Bocklet, Président du Land de Bavière, Jean-Claude Brunet, Consul général de France, le Docteur Mark Reinisch, Président de la fondation Werner Reinisch.

Le Professeur Andreas Kühne, qui dirige actuellement la publication d'un livre rétrospectif sur l'œuvre de l'artiste fera un exposé.
 
Réservation au 089/59 91 84 14 ou sur le site de la maison des artistes de Münich.


jeudi 22 octobre 2015

Rosée d'octobre : une feuille, deux poèmes

Lequel de ces deux poèmes de Jean-Claude Millet aura votre préférence ?
Écrivez-nous !

Rosée d'octobre (1)

Aux derniers jours d'octobre la mort se manifeste
Et je veux relater quelques rites agrestes.
Voyez la feuille de chêne tombée là, seule au sol,
Soumise aux intestins de diverses bestioles.

Dame nature la pleure en lui offrant ces larmes
Posées sur sa dépouille en une livrée de charme.
Voyez aussi cette pousse qui témoigne de la vie.
La rosée est vitale, elle pleure et nourrit.




Rosée d'octobre (2) 

Sont-ce des larmes qui pleurent la feuille au sol tombée ;
Tristesse de la nature posée là en rosée?
Une telle hypothèse repose sur ma conscience ;
L'émoi échoit à l'homme c'est ce que dit la science.

Ces perles transparentes ne sont pas absorbées ;
La tension de surface les conserve courbées.
Ce n'est pas hypothèse, c'est ce que dit la science ;
Les gouttes compatissantes prennent ainsi patience.


samedi 17 octobre 2015

À la forge

13 octobre, journée de pluie favorable à un travail à l’intérieur.
Nous commençons une série de 14 petits piliers pour la réalisation d’une barrière de protection.

Jules à la chasse et Jean-Claude à la masse, à l’ouvrage.

Début du formage.

La pièce prend forme.

Ajustement sur le haut du barreaudage.

Le résultat à obtenir 14 fois.

lundi 12 octobre 2015

Gourgues et citerne

En novembre 2013, nous avons fait défricher la faysse la plus haute de la propriété car elle était impénétrable.  Nous avons trouvé ces murs effondrés.


En août 2014, nous nous sommes attaqués à l’inventaire. Nous avons trouvé les traces d’une citerne et de deux gourgues. L’ensemble a été rebâti à l’identique de l’origine, entièrement en pierres sèches.


Nous avons trouvé cette pierre signée du paysan qui avait fait la première construction à la fin du 19ème siècle. 


Nous pensons lire 1882, mais sommes sûrs du petit A et du grand A qui sont les initiales de Auguste Arzailler dont nous avons trouvé le portrait dans la maison ancienne acquise vers 1980.


vendredi 9 octobre 2015

Extrapolation

Au départ, il y avait une œuvre de Michel Rémy : un petit format conçu sur tôle.


Une extrapolation en 2,6 mètres par 3,6 mètres a été réalisée pour Mercur@rt. Les pièces d’acier déposées sur du sable blanc jouent le rôle des pierres dans un jardin sec propice à la méditation.


C'est par une porte réalisée à la manière des toriis shintôs que l'on accède au petit vallon où elle est installée. Le rideau en bandes de perles de bois constitue un passage de l’extérieur à l’extérieur en vue d’exercices intérieurs.


L'œuvre se découvre sous d'autres angles, au gré de la promenade, depuis les différents niveaux de faysses du jardin de Mercur@rt. 











mardi 6 octobre 2015

Le baiser de l'oiseau bleu

Nouvelle sculpture inspirée d’un dessin en noir et blanc de Alain Signori : Le baiser de l'oiseau bleu.

L’oiseau bleu est la représentation métaphorique de celui ou celle dont on a tous besoin pour nous sustenter par son affection dans le moments difficiles.


Installée dans nos jardins entre deux pins espacés d’environ 1 mètre 60, sa hauteur est de 2 mètres 22 et son épaisseur en deux flasques est de 8 centimètres. Elle est installée à environ 3 mètres du sol de la faysse inférieure.

Si vous êtes intéressés à savoir pourquoi l’oiseau est bleu écrivez nous...

Et voici le dessin de départ :








samedi 3 octobre 2015

Le nuage prisonnier


Au début c'était un dessin d'Alain Signori.


Ensuite est né un poème de Jean-Claude Millet :

La tête dans les nuages çà vous dit quelque chose ? 
Lorsque votre conscience semble être mise en pause, 
Quand vous vous réveillez rempli de la substance 
Que l’esprit a produite en étant en vacance. 

Dans cette situation qui est à la manoeuvre ? 
Un stratocumulus inspirateur de l’oeuvre ? 
Ou l’artiste en attente de ce moment de grâce, 

Marqué d’un résultat qui souvent le dépasse. 

Et puis Le nuage prisonnier est devenu sculpture, l’une des premières installée dans le jardin au printemps, produit de la collaboration entre Alain Signori et Jean-Claude Millet.



Au premier plan : capucines, verveines, menthe suisse, camomille romaine et bougainvillier blanc.